Je suis triste de contredire mes amis corses, mais, outre que le terme d'« écotaxe » me pose un problème de principe, les camping-caristes constituent un public de touristes, un public familial, qui est désireux de découvrir nos paysages et qui fait vivre l'économie locale. Souvent, aussi, il se rend dans des endroits très reculés, où les autres touristes ne vont pas. Je ne crois donc pas que nous devions le décourager.
Ma crainte est qu'une telle taxe ne donne d'autres idées, pour le coup redoutables, sur le continent. Il est possible, au demeurant, de prendre des arrêtés municipaux pour limiter l'omniprésence de camping-caristes en certains lieux – car cela peut exister, j'en conviens – , mais l'idée d'un impôt spécifique, pour un tourisme lui-même spécifique, populaire et familial, ne laisse pas de m'inquiéter.