Cet amendement s'inscrit dans la même logique que le précédent. Il nous faut commencer à traiter, enfin, le problème des plastiques qui polluent nos océans. En certains endroits, il y a 700 kilos de plastique pour une tonne de planctons ! Ce plastique remonte donc forcément dans la chaîne alimentaire. Nous ne sortirons sans doute pas totalement du plastique, ou sinon à très long terme ; mais nous pouvons sortir d'une société du n'importe quoi, de la distribution gratuite de goodies ou d'autres objets en plastique, parfois sur les plages ou en bord de rivière, objets qui finissent au fond des océans.
On a beau jeu d'incriminer les consommateurs, ou plutôt les citoyens puisqu'il arrive qu'on leur mette ces objets dans les mains gratuitement, sans qu'ils ne demandent rien, pour promouvoir une marque ou je ne sais quoi d'autre. Les distributeurs de ces objets ne sont soumis à aucune contrainte ; d'ailleurs, bien souvent, ils les font produire à bas coût loin de l'Europe. Il s'agit donc, ici, de les placer face à leurs responsabilités, en soumettant la distribution gratuite de ces objets à un malus fiscal.