Nous ne sommes justement pas dans les logiques que vous dénoncez, monsieur le rapporteur. Il n'est pas question, ici, de la fondation LVMH par exemple, mais de partenariats avec les collectivités ou avec l'État visant à mettre en place des centres publics d'art contemporain, qui sont soumis à la concurrence de ce mécénat.
Je suis tout à fait d'accord pour qu'on révise la fiscalité du mécénat. Je pense même qu'on devrait charger une mission d'information d'évaluer précisément l'impact de la politique en faveur du mécénat, notamment sur le marché de l'art contemporain, sur la manière dont les collections se constituent et dont les oeuvres sont diffusées : comment, par exemple, des oeuvres financées par de l'argent public partent pour l'étranger. Il faut approfondir toutes ces questions, c'est certain, mais cet amendement concerne des structures à capitaux publics : il ne vise pas à mettre en place du crédit d'impôt en faveur du mécénat. Ce n'est pas du tout le même sujet.