Ce n'est pas vrai : j'ai toujours tenu le même discours. Du reste, c'est pour cette raison, parce que je crois en la liberté et en la responsabilité des élus locaux, que j'ai tenu à publier les taux votés par les communes. Il y a 36 000 maires, et 36 000 politiques municipales différentes : il y a des maires de gauche, des maires de droite, certains favorables à une fiscalité élevée, d'autres à une fiscalité faible. Et c'est précisément pour cela qu'il y a des élections municipales : si tous les maires étaient formidables, ils seraient tous réélus. À la limite, il n'y aurait même pas besoin d'organiser des élections, et vous-mêmes ne feriez pas campagne en reprochant à tel maire d'avoir augmenté les taux des impôts locaux, en arguant que vous les auriez baissés à sa place.
Je suis pour la liberté locale. Je répète que le Gouvernement n'a pas encore pris position sur cette question, mais, à titre personnel, je ne pense pas qu'il soit opportun de limiter les taux des impôts locaux, même si cela pourrait avoir des conséquences positives sur certains territoires.