Je viens du milieu journalistique et j'ai bénéficié de l'avantage fiscal. Lorsque je n'en ai plus profité, le montant des impôts à payer m'a fait un peu mal, monsieur le ministre.
Comme le rappelait Charles de Courson, le problème n'est pas lié à l'abattement fiscal, qui n'a pas de logique, puisqu'il est destiné à couvrir les frais journalistiques, qui sont remboursés dans la plupart des entreprises de presse.
Si les journalistes avaient une grille salariale décente, ils accepteraient volontiers la suppression de cet abattement fiscal. Le problème réside donc plutôt chez les patrons de presse que chez les journalistes. Il faudrait travailler avec le patronat de la presse, excessivement subventionné dans notre pays : l'État subventionne tous les grands quotidiens pour maintenir une presse équilibrée et équitable.