Cet amendement a pour objet de favoriser la bioéconomie française, fondée sur des productions agricoles locales, dans une logique d'économie circulaire. La trajectoire proposée est réalisable grâce à la dynamique de croissance du SP95-E10 – qui comporte 10 % d'éthanol – et, surtout, du superéthanol E85 : vous avez peut-être pris connaissance, à la lecture des journaux, du très fort accroissement de l'utilisation de ce dernier carburant, depuis qu'on a enfin obtenu, après des batailles picrocholines, la mise en place d'un dispositif dans les voitures à essence permettant d'y brûler des carburants comportant un pourcentage beaucoup plus élevé de biocarburant – jusqu'à 85 % de bioéthanol. Ce carburant recueille un succès considérable, puisque le prix de revient du litre est considérablement abaissé par rapport à celui de l'essence classique. Cet amendement a pour objet de favoriser cette mutation.