Dès mon élection, j'ai réuni les présidents des trois communautés de communes qui composent ma circonscription : Terres du Haut Berry, Sauldre et Sologne et Pays Fort Sancerrois Val de Loire, où vous êtes venu en vacances il y a quelques semaines. Ces territoires ruraux et périurbains, attractifs, présentent des atouts indéniables en termes d'agriculture, d'agroalimentaire, d'industrie, de tourisme, mais ils sont insuffisamment connectés. Les opérateurs historiques ont commencé le travail, à leur rythme, un établissement public départemental a été créé pour prendre le relais : Berry Numérique. Il y a eu, certes, des progrès significatifs, mais nous sommes encore loin du compte pour une raison simple : « fibrer » de grands axes coûte cher et permet de connecter un grand nombre de particuliers et d'entreprises, mais connecter les 30 % restants coûte encore plus cher, et c'est ce qui prend le plus de temps.
Or, pour permettre aux acteurs de cette économie de développer leur activité et tout simplement pour offrir un certain confort aux habitants de ces zones rurales ou périurbaines, il faut faire disparaître les zones blanches de téléphonie et propager le haut débit partout. C'est ce que vous avez appelé l'inclusion et l'égalité numérique des territoires. Nous devons donc à la fois trouver des modes de financement, pour aller jusqu'à la dernière maison du dernier village, et innover en faveur de technologies modernes, alternatives, moins onéreuses et d'une mise en oeuvre rapide. Vous êtes le grand spécialiste du numérique, je vous poserai donc cette question simple : que conseillez-vous aux territoires ruraux qui veulent montrer qu'une ruralité active et connectée est possible ?