Je pense tout l'inverse de ce que vient de dire le président Mélenchon. Si ce n'était qu'une question d'investissements et pas du tout d'investisseurs, il n'existerait aucune place financière dans le monde. La City n'existerait pas, la place financière de New-York ou celle de Hong-Kong pas davantage.
C'est bien parce qu'il existe toujours un écosystème physique, avec les externalités qu'il crée, qu'il importe, dans le contexte post-Brexit, d'impatrier des cadres. Il faut exploiter le momentum – il n'y en aura qu'un – créé par l'accord à venir sur le Brexit afin de renforcer la place financière de Paris. Monsieur Mélenchon, je suis en désaccord complet avec vos propos.
Quant à la question de savoir si nous en faisons trop ou non, il faut savoir raison garder, pour reprendre les propos de Charles de Courson. Il n'est pas question ici de baisser le coût du travail. Nous ne parlons pas des salaires, mais de la prime d'impatriation.