Chacun sait que, dans l'industrie pharmaceutique, la mise sur le marché d'un médicament conduit au versement d'une taxe sur la demande de visa de publicité, qui s'élève actuellement à 1 200 euros. Pour l'État, c'est l'occasion de vérifier la présentation que fait l'industrie pharmaceutique du médicament, sur laquelle il y a parfois beaucoup à dire.
Cet amendement vise à doubler cette taxe, en la portant à 2 400 euros – une recette supplémentaire qui serait toujours bonne à prendre pour le budget de l'État, d'autant qu'elle correspond à une mission d'intérêt général.
Ces seuls visas et cette modeste somme de 2 400 euros ne suffiront certes pas à exercer un contrôle de la nature de celui que nous souhaiterions voir s'établir sur la publicité des médicaments. Nous signalons du moins par là l'extrême richesse de l'industrie pharmaceutique ainsi que son incroyable capacité à peser sur les décisions de toutes sortes des prescripteurs et sur celles des consommateurs, auprès desquels elle crée parfois des besoins qui n'ont pas de réalité.