S'agissant de l'emploi, justement, le numérique n'est pas anecdotique. Je lis dans votre programme, monsieur le secrétaire d'État, l'ambition de créer l'emploi de demain par la numérisation et la spécialisation croissante dans le monde du numérique.
Les start-ups, qu'il s'agisse de la biotech, de la medtech ou de la deeptech, sont les ETI de demain. Dans ce domaine, existe-t-il un plan d'envergure concernant les territoires délaissés de nos métropoles ? C'est l'élu de Nice et le fervent défenseur du quartier de l'Ariane qui parle. On pourrait très bien imaginer ensemble une dynamique vertueuse qui favoriserait l'implantation de ces filières technologiques dans certains territoires délaissés, où elles bénéficieraient d'une fiscalité du travail favorable ainsi que d'une protection des brevets – élément important, car il constitue notre patrimoine industriel de demain – afin de protéger nos pépites, de les garder le plus longtemps possible en France et, surtout, de faire des envieux et rendre à nouveau notre territoire attractif. Pourquoi ne pas enfin créer cette Silicon Valley de l'avenir ? Je vous aiderai à l'implanter dans le beau territoire des Alpes-Maritimes, où le temps clément rappelle celui de la Californie…