Cher collègue, vous avez fait référence au mieux-être. En l'occurrence, c'est l'OIT donc ça ne se rapporte qu'à la sécurité et à la santé au travail. En ce qui concerne l'étiquetage des pesticides, des produits chimiques et la responsabilité des employeurs, il est étonnant que l'on ne se soit pas donné la peine de ratifier beaucoup plus tôt. Nous sommes moteur de l'OIT et nous nous rendons compte aujourd'hui que cette convention adoptée en 2001 nous rattrape en 2018. Si entre temps quelque chose a été bien fait, c'est par l'Europe. Quelque part cela nous donne une leçon.
Par ailleurs, nous ne sommes pas si mauvais que cela car nous sommes les premiers. Malgré tout, si l'on regarde les chiffres, nous nous rendons compte aujourd'hui, ne serait-ce que pour les pesticides, que nous n'avons pas du tout respecté ce qui était prévu et qu'il faut désormais s'y atteler très fort. Nous avons vu aussi que le remplacement des femmes en matière agricole pour un congé maternité vient d'être pris en compte dans le PLFSS. Il est étonnant que l'on mette enfin en oeuvre des avancées importantes qui ont été pensées en 2001.