En l'espèce nous pouvons souligner que la séquence logique a été respectée puisque l'assemblée de Polynésie s'est déjà prononcée sur cette convention et a déjà pris les dispositions en la matière. J'ai une remarque concernant les litiges potentiels puisqu'il faut savoir qu'il y a une différence d'échelle entre les entreprises en Europe et en Nouvelle-Calédonie et encore plus chez nous. Nous avons un tissu économique composé à 95 % de très petites entreprises. En cas de litige et d'application de ce qui va devenir la règle il sera difficile pour un artisan qui fabrique du monoï et qui l'exporte en Europe. S'il y a un litige avec une société en Allemagne, il aura beaucoup de mal à se déplacer.