Madame la présidente, le CSA indique, dans son avis, que l'offre du groupe en termes d'investissement dans la fiction audiovisuelle reste fortement ancrée dans le registre policier. Par ailleurs, il s'arrête sur un écho bien trop faible du spectacle vivant, notamment aux heures de grande écoute, et une programmation culturelle insuffisante. Les remarques sont heureusement plus positives quant à l'exposition et à l'impact des fictions abordant des questions de société, ou à la présence améliorée des documentaires.
Les choix de programmation ont un impact sur la société, et un excès de films policiers peut entraîner une sur-présence de scènes de crime, de meurtres, de mots comme « coupable » ou « criminel », voire d'hémoglobine. Que pouvez-vous nous dire à ce sujet ? La question posée est celle de l'équilibre entre les attentes des téléspectateurs et l'audience, et la nécessité peut-être de les amener vers autre chose.