Comme je l'ai dit en introduction, la justice a connu, ces vingt dernières années, une succession de réformes. Choisir de mener des réformes qui s'articulent entre elles peut être judicieux et courageux si l'on entend rassembler les Français sur un projet exigeant et juste. Les grandes lois sont celles qui ont été établies à l'issue d'un compromis avec le Parlement ou au sein de celui-ci, ce qui suppose que l'on ait des échanges afin que l'on puisse prendre une décision, qui sera, certes, par nature provisoire, mais qui permettra de résoudre une question et marquera une avancée par rapport aux besoins constatés.
Madame la garde des sceaux, mes chers collègues, renvoyer ce texte à la commission des lois pour qu'elle prenne le temps de l'améliorer, ce qui favoriserait ce compromis. Je souhaite que ce soit possible – bien que j'en doute.