Vous êtes plusieurs à avoir soulevé dans vos interventions la question des droits de l'enfant. Le droit à connaître ses origines fait partie de ces droits et progresse un peu partout, six États d'Europe notamment l'ayant déjà instauré. Les auditions auxquelles nous avons procédé ont montré que ce droit aux origines fait l'objet d'un assez large consensus. L'enfant pourrait savoir, à sa majorité, qui est son père ou sa mère biologique, et avoir le droit d'entrer en rapport avec eux. Reste à savoir si le donneur pourrait refuser de se faire connaître. Je souhaite avoir votre opinion.