L'information n'est corrigée que le lendemain matin par BFM TV, et aucun communiqué explicite concernant l'erreur de la veille n'est diffusé par la chaîne. La directrice de la rédaction ne présentera que de modestes excuses le lundi, par le biais d'une déclaration à l'Agence France-Presse, mais le mal est fait et l'indignation perdure. Si l'influence que peuvent exercer les médias sur les citoyens pendant les périodes électorales inquiète tant le Gouvernement, pourquoi les mesures envisagées ne ciblent-elles que les médias étrangers ? Si l'on considère que certains médias peuvent manipuler l'opinion publique pour favoriser l'élection de tel ou tel candidat, pourquoi ne pas étendre ces mesures aux médias nationaux ?