Premièrement, l'Observatoire serait placé sous l'autorité directe du ministre de l'agriculture ; j'y tiens, car quand on traite d'agriculture, c'est à ce ministre que doit revenir le mot de la fin. Deuxièmement, l'Observatoire serait saisi en amont de toute création de norme, et pourrait l'être pour avis par notre commission. Troisièmement, le CORENA ne s'est, à ma connaissance, pas réuni depuis le mois de juin, il n'est pratiquement arrivé à aucune conclusion concrète et n'a donc contribué en rien à l'allégement de la pression normative qui pèse sur les productions agricoles ; aussi, décider de ne pas créer l'Observatoire reviendrait à envoyer un signal dévastateur aux agriculteurs. Enfin, j'ai moi-même auditionné, en présence d'autres collègues, Les Jeunes Agriculteurs, et ils se sont montrés très dubitatifs sur l'efficacité du CORENA.