L'objet de cet article est de faire en sorte que les gestionnaires d'établissements collectifs s'engagent à proposer un pourcentage de produits relevant de l'alimentation durable, en veillant à la proximité géographique entre les différents acteurs de la chaîne.
J'observe qu'un dispositif avait été censuré par le Conseil constitutionnel. Et j'observe aussi que la définition proposée dans l'article sur l'alimentation durable est différente de celle de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture.
Sur le fond, Emmanuel Macron s'est engagé à soutenir les projets alimentaires territoriaux et à atteindre 50 % de produits biologiques, écologiques ou locaux dans l'ensemble de la restauration collective en 2022.
Si l'on peut approuver l'esprit de cette mesure, il me semble indispensable de se fixer un cap clair, et donc d'attendre la fin des États généraux de l'alimentation. Le deuxième chantier de ces États généraux porte d'ailleurs sur une alimentation saine, sûre et durable, accessible à tous. Il débutera début octobre et se poursuivra jusqu'à la mi-novembre. Nous sommes déterminés à associer l'ensemble des partenaires avant de légiférer.