Vous demandez un rapport relatif à la pérennisation des aides et des dispositifs existants en faveur de l'agriculture de montagne ; ce qui en soi est une bonne chose. L'objectif, ne l'oublions pas, est de faire en sorte que les agriculteurs puissent vivre de leur travail et non des aides. Au cours du mois de juillet dernier, le ministre de l'agriculture a annoncé un mouvement de crédits de 4,4 % provenant du pilier I de la politique agricole commune vers le pilier II afin de satisfaire les besoins identifiés d'ici à 2020, notamment le financement de l'indemnité compensatoire du handicap naturel (ICHN). Ce qui n'a d'ailleurs pas manqué d'agiter vos bancs.
Par ailleurs, la question de la pérennisation des aides à l'agriculture de montagne doit être évoquée à l'échelon européen ainsi que dans le cadre des échanges qui débuteront dans quelques mois sur la future réforme de la PAC.
Une fois encore, il faut attendre une réponse globale pour l'amélioration de la vie de nos agriculteurs.