Monsieur le président, ma question s'adresse à M. le Premier ministre et porte sur les révélations qui viennent d'être faites concernant le glyphosate : Monsanto, afin de défendre son business, a payé des scientifiques pour signer de fausses études rédigées par ses services.
Nous faisons face à une nouvelle crise sanitaire. La nocivité de la molécule de glyphosate a été démontrée par l'OMS. Ce pesticide étant d'ailleurs interdit pour les usages non agricoles en France, pourquoi continuer à l'autoriser pour l'agriculture ? D'ores et déjà, des maladies imputées au glyphosate font surface. C'est le cas pour Théo, 10 ans, dont la mère affirme avoir été exposée au pesticide, et qui en est à sa cinquante-deuxième opération. On retrouve également le glyphosate dans les tests urinaires réalisés par les Faucheurs volontaires de l'Ariège.
Monsieur le Premier ministre, qu'attendez-vous encore pour intervenir ? Les faits et les études scientifiques indépendantes vous le montrent : le glyphosate des Monsanto et Bayer est un poison ! Des alternatives viables pour les agriculteurs et les consommateurs existent déjà.