Je ne comprends pas bien vos arguments, madame la ministre.
Je peux comprendre qu'il faille également discuter de cette question avec le ministre de l'intérieur, mais l'amendement vise simplement à rendre possible un enregistrement audiovisuel, dans le cadre d'une expérimentation. Sa rédaction prévoit que le recours à cet enregistrement se fasse à la demande de la victime, qui n'y sera pas contrainte. Par conséquent, je ne vois pas quel risque nous prendrions, ou quelle difficulté cela pourrait susciter.
Je préférerais justement que l'on franchisse le pas sur ce point pour avoir ensuite, dans le courant de la mandature, un débat éclairé sur la question de savoir s'il faut ou non étendre ce dispositif, notamment à d'autres crimes et délits.
Je n'ai pas l'impression que nous prendrions en la matière tant de risques que cela à franchir ce pas.