Il s'agit de revoir la dénomination « centres éducatifs fermés », d'abord en raison de la perception qu'en ont les personnes qui vivent à proximité – ces centres n'étant pas complètement fermés, cela peut nourrir malaise et incompréhension – , ensuite pour tenir compte des évolutions contenues dans le texte, en particulier la possibilité qui va être offerte au juge de donner à ces centres de nouvelles fonctions, par exemple en décidant de permettre à un mineur qui y serait placé d'être accueilli à l'extérieur.
Rémy Rebeyrotte et moi-même proposons donc de les rebaptiser « centres éducatifs renforcés individualisés » – une expression qui correspond bien mieux à ce qu'ils vont devenir.