… entre les femmes et les hommes, bien sûr. Mercredi 4 octobre, le Premier ministre et vous-même, madame la secrétaire d'État, avez lancé le Tour de France de l'égalité femmes-hommes. Le combat pour l'égalité n'est plus seulement législatif, il est également culturel. Il faut, comme vous l'avez dit, « transformer les mentalités pour faire changer les comportements ». Le Président de la République a enclenché le mouvement en consacrant l'égalité entre les femmes et les hommes comme grande cause nationale du quinquennat.
Or, aujourd'hui, s'agissant de l'égalité entre les femmes et les hommes, que connaissons-nous ? Des chiffres : 216, 84, 27 et 72. Ce n'est pas le tirage du loto, car ici les femmes perdent à chaque fois : ce sont 216 000 agressions sexuelles et 84 000 viols chaque année, de 12 % à 27 % d'écart salarial et 72 % des tâches domestiques encore effectués par les femmes. Ces chiffres, terribles, tragiques, doivent être connus pour, je l'espère, que nous puissions dire très bientôt : « C'était avant. »
Partout en France, dans les campagnes et dans les villes, en métropole et outre-mer, dans le privé comme dans le public, des personnes mettent en place des initiatives en faveur de l'égalité entre les femmes et les hommes. Porter l'espoir et mettre en lumière ce qui, trop souvent, reste dans l'ombre, voilà ce qui sera mis en marche dans le cadre du Tour de France de l'égalité femmes-hommes. Ecouter, comprendre, puis changer les choses : voilà une méthode qui a du sens et qui permettra de faire évoluer les mentalités. Soyez sûre que les députés de La République en marche et de la Délégation aux droits des femmes seront à vos côtés dans ce projet.
Madame la secrétaire d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes, pouvez-vous nous préciser comment se déroulera concrètement le Tour de France de l'égalité ?