Quant aux risques de la mondialisation, ce n'est pas en neurologie qu'ils sont les plus aigus, mais plutôt dans le domaine de la génétique, où l'on assiste au développement de nouvelles technologies dans des pays qui n'ont pas toujours les mêmes normes que nous. Cela pose un problème d'harmonisation, que nous connaissons déjà à plus petite échelle en Europe puisque la procréation médicalement assistée n'est pas réglementée de la même manière en France, en Belgique et en Espagne. Il faut tenter d'harmoniser cela en sachant qu'on n'y arrivera sans doute pas totalement. Cela étant, je trouve que ce n'est pas totalement négatif. Les différences juridiques d'un pays à l'autre montrent qu'il existe différentes possibilités de réguler une pratique, ce qui nous garde l'esprit plus ouvert que si nous étions tous d'accord.