Madame la présidente, merci de votre présentation.
J'ai compris que les procédures de privatisation se sont améliorées et que vous conseillez de les renforcer. Mais je m'aperçois au fil des questions qu'émerge un conflit entre intérêt général et intérêts privés.
Selon nous, les aéroports ne devraient, par principe, pas être privatisés, car il s'agit de services d'intérêt général, et ce à un double titre : la sécurité des infrastructures et la sécurité des frontières. L'État doit garder son pouvoir de régulation.
Un point n'a pas été mentionné, qui montre bien des contradictions ou en tout cas des conflits d'intérêts entre la logique de l'intérêt général et la logique des intérêts privés qui sont la recherche du profit à tout prix, évoquée implicitement par Mme Rabault.
Je change maintenant de sujet. Le transport aérien contribue pour 2 % à 3 % aux émissions des gaz à effets de serre. Pour un investisseur privé, il y a un intérêt à promouvoir le transport aérien qui, pourtant, ne concourt pas à la transition écologique. C'est un conflit d'intérêts parmi d'autres : la sécurité, déjà évoquée, les infrastructures, les frontières. Comment envisager ce qui suscite des conflits d'intérêts ?