Nous sommes confrontés à un équilibre instable où il y a un accord général sur la stratégie de l'aéroport mais où l'État fait le lien entre les acteurs locaux et les partenaires chinois dans une position ambiguë. En raison du pacte d'actionnaires, les Chinois, minoritaires au capital, occupent une position stratégique prééminente. Pour l'heure, nous n'avons pas constaté de problèmes majeurs. L'aéroport de Toulouse tourne, le trafic augmente, les résultats sont là. Nous dressons un constat clinique à l'instant t : le fonctionnement de l'aéroport ne pose pas de problèmes, hormis éventuellement relationnels, cristallisés sur des questions de dividendes. Nous qualifions la situation d'inconfortable et d'instable, posant à ce titre des questions pour l'avenir.