Nous vous l'avons dit lors des débats, monsieur le ministre d'État : nous ne vous attendions pas, a priori, sur un texte de ce type.
Les parlementaires de notre groupe veillent tout particulièrement à ce que nous nous engagions dans un développement équilibré et à ce que nos grands objectifs en matière d'environnement et de transition énergétique puissent être mis en oeuvre. Ce qui nous intéresse, ce sont les moyens accordés à cette politique et la possibilité de suivre la réalisation de nos objectifs. Puisque ce projet de loi traite notamment des conséquences de l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre et de la nécessité de réduire notre empreinte carbone, nous attendions plutôt le Gouvernement sur le suivi de ces trajectoires, sur la possibilité d'atteindre nos objectifs nationaux, européens et internationaux, très ambitieux : 80 % de diminution de gaz à effet de serre en 2050, avec une étape à 40 % en 2040.
Ce qui nous intéresse, ce sont les trajectoires dans les domaines du logement, des transports, de la rénovation thermique, des énergies renouvelables et de la baisse de la consommation énergétique.
Monsieur le ministre d'État, vous avez, présenté ce projet de loi et, dans un premier temps, les parlementaires de notre groupe se sont demandé pourquoi s'engager dans une sortie complète de la production d'hydrocarbures dans notre pays en 2040, alors qu'à cette date, même si nous sommes les meilleurs du monde, nous continuerons à avoir besoin d'énergies fossiles,