Je voudrais remercier à mon tour Nathalie Elimas pour le travail qu'elle a effectué sur cette question très sensible et avoir une pensée pour les personnes que j'ai rencontrées et qui ont eu à affronter ces situations terribles et inacceptables.
L'article 1er vise à consacrer davantage de financements à la recherche. Cette nécessité absolue a déjà fait l'objet d'un débat il y a quelques jours. Il convient néanmoins de souligner le risque d'un fonctionnement par vases communicants, et ce alors que le budget de l'INCa est déjà jugé insuffisant par un certain nombre d'acteurs de la recherche.
S'agissant de la contribution demandée aux opérateurs privés et sur les obligations qui pourraient leur être faites d'investir dans la mesure où ils développent un certain nombre de médicaments contre le cancer, quelle serait l'application de cette mesure dans le domaine des cancers pédiatriques ?
L'AJPP constitue un sujet très sensible puisqu'elle nous met face à une problématique sociale lourde. Vous avez expliqué, madame la rapporteure, que lorsque l'on se trouve dans cette situation, on a besoin de temps pour accompagner son enfant, et c'est souvent lorsque le crédit temps est épuisé que l'on a encore plus besoin de temps. Il convient donc de remédier à cette situation. J'en profite pour signaler qu'il s'agit d'une allocation très faible et que nous pourrions réfléchir à d'autres pistes pour la revaloriser.
Enfin, les propositions que vous faites s'agissant de la formation pourraient-elles s'accompagner d'une reconnaissance, y compris salariale ?