Ce qu'il faut bien avoir en tête, c'est de ne pas imposer un projet tout fait d'en haut. Cela ne marche pas. Je me souviens qu'en 1970, le livre blanc de l'organisation régionale d'étude et d'aménagement de l'aire métropolitaine (Oréam) avait été adopté en conseil des ministres. L'idée était de fixer les perspectives de la région à l'horizon de l'an 2000. J'ai gardé ce livre blanc parce qu'il est frappant de constater à quel point ce qui avait été prévu ne correspond pas à la réalité. Le monde bouge vite, il faut pouvoir s'adapter et ne pas rester figé. Nous fixons un référentiel et un objectif, et à partir de là, nous aidons les porteurs de projets – les entreprises, les collectivités, les associations – à atteindre leur but.