Dans ces conditions, il n'y a effectivement plus de dialogue : je me rassois, vous votez et vous direz que je vous méprise ! Comme votre groupe défend deux motions, j'imagine que vous portez un intérêt au débat politique !
Vous ne citez pas les exemples italien et grec. C'est dommage, car, de ce fait, le premier problème, c'est que vous n'expliquez pas comment vous financez votre programme : vous partez du principe que la dette, ce n'est pas grave. Après le fameux théorème de Schmidt, dont M. Mélenchon disait qu'il était tout à fait contestable, il pourrait y avoir le théorème de M. Coquerel : le déficit d'aujourd'hui fait la dette de demain, puis les impôts et la rigueur d'après-demain. C'est ce qu'il se passera, monsieur Coquerel, si l'on suit votre politique d'aventure !
Pensez-vous un seul instant qu'un gouvernement, quel qu'il soit, quelle que soit sa sécheresse de coeur ou sa volonté idéologique, pourrait ne pas mettre en place ces solutions que vous proposez simplement parce qu'il n'en a pas envie ou parce qu'il souhaite faire souffrir tel ou tel pan de la société ? Évidemment que non ! Le monde que vous nous proposez serait mortel pour l'économie française...