Nous voilà revenus à la féodalité, avec des péages à payer, qui abreuvent de dividendes les actionnaires de Vinci, d'Eiffage et d'Abertis : 4,5 milliards d'euros chaque année – assez pour rendre gratuits les transports en commun dans toutes les villes du pays.
Mais cette leçon n'a pas suffi. Ce sont maintenant les aéroports que vous livrez aux voraces et la Française des jeux que vous laissez aux vautours.
Mais sur les barrages, à qui les manifestants s'en prennent-ils, et avec virulence ? Il faut bien avouer que ce n'est ni à Vinci, ni à Eiffage, ni à la famille Mulliez, ni à Bernard Arnault, mais à nous – aux politiques, au Président, aux députés. À vous, à nous – à vous, surtout.