D'abord, monsieur le ministre, sur le fond, vous avez reconnu la nécessité de soutenir les sapeurs-pompiers volontaires : l'hémicycle est donc unanime sur ce point. En revanche, j'ai du mal à comprendre l'interprétation que vous faites de la disposition votée par le Sénat. Vous dites que les sapeurs-pompiers volontaires ne bénéficieraient pas de cette exonération de cotisations patronales, mais le problème n'est pas d'améliorer leur niveau de revenus !
Dans notre pays, le système de secours aux biens et aux personnes est assis principalement – pas seulement, mais principalement – sur le volontariat, grâce aux 197 000 sapeurs-pompiers volontaires. Or le volontariat est en déclin, car il est de plus en plus exigeant, et implique de suivre de plus en plus de formations. Mais une autre raison de ces difficultés tient au fait qu'il est de plus en plus difficile de trouver des chefs d'entreprise qui acceptent qu'un de leurs collaborateurs puisse, d'une minute à l'autre, abandonner son poste de travail pour aller secourir les biens et les personnes.