Comme l'a dit notre collègue Martial Saddier, nous commençons en effet notre tournée des cérémonies de la Sainte-Barbe dans les centres de secours de nos circonscriptions. Dans ce contexte, la fédération des sapeurs-pompiers volontaires nous rappelle systématiquement combien il est difficile, pour les petits centres de secours, de trouver des pompiers volontaires. L'une des raisons de cette désaffection tient au fait que les employeurs sont de plus en plus réticents à compter, dans leurs effectifs, des sapeurs-pompiers volontaires. Cela suppose en effet qu'en cas d'alerte – accident, incendie – ils doivent laisser partir le salarié en question : c'est une forte contrainte qui pèse ainsi sur l'entreprise.
Exonérer de charges patronales les employeurs de sapeurs-pompiers favoriserait le volontariat. Cela rendrait plus facilement acceptable, pour les employeurs, le fait que certains de leurs salariés doivent quitter leur poste de travail en cas d'alerte.
C'est un vrai problème, qui se pose surtout dans les territoires ruraux et de montagne, monsieur le ministre. Il ne se pose pas en milieu urbain, à Lille ou à Paris, où les pompiers sont essentiellement des professionnels, mais dans les territoires ruraux et de montagne, où ce ne sont que des volontaires.