Vous ne pouvez pas, monsieur le ministre, reprocher à cet article de ne pas profiter directement aux pompiers volontaires. Ils ne demandent pas d'argent : ce qu'ils veulent, c'est un processus d'accompagnement, un processus visant à encourager les employeurs à sacrifier une partie du temps de travail de leurs salariés afin de venir en aide à la collectivité.
Le mieux serait que vous vous engagiez, avec le ministre de l'intérieur – puisque vous n'êtes pas le seul compétent dans ce domaine, quoique vous aspiriez à l'être – , à engager une réflexion sur ce point. Mais cette réflexion doit intervenir bientôt, et pas être repoussée à la fin du quinquennat : elle doit être menée d'ici le prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, c'est-à-dire d'ici un an.
C'est cet engagement que nous vous demandons. Il est vrai que nous participons en ce moment aux fêtes de la Sainte-Barbe, dans toutes nos circonscriptions, et que dans tous les centres de secours, les pompiers demandent à l'État de faire la preuve de son attachement au système du volontariat.