Comme beaucoup de parlementaires, j'ai participé samedi dernier à une fête de la Sainte-Barbe dans mon département, plus exactement à Pierrefitte-sur-Aire. C'est dans cet important chef-lieu de canton que Raymond Poincaré a commencé sa carrière politique à l'âge de vingt-six ans. Je ferme cette parenthèse : si j'ai pris la parole, ce n'est pas pour vous parler de Raymond Poincaré, mais des pompiers.
À cette cérémonie, j'ai été vivement interpellé par le colonel qui dirige le SDIS à propos de la baisse du nombre de volontaires, dans ce département comme partout en France. Il faut que les entreprises, ainsi que les collectivités, s'engagent plus fortement en faveur du volontariat. Il faut aussi, me disait-il, réfléchir à des moyens incitatifs propres à augmenter le nombre de volontaires. Comme cela a été très bien dit il y a quelques instants, s'il y a moins de volontaires, il y aura nécessairement plus de professionnels, ce qui coûtera beaucoup plus cher à la collectivité.