Intervention de Brahim Hammouche

Réunion du mercredi 14 novembre 2018 à 9h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

Merci, monsieur Delevoye, pour la force et la vigueur de votre présentation qui entend lutter contre les fausses croyances, notamment celle consistant à se répéter qu'« on n'aura pas de retraite ».

Changer les comportements dans un monde fragilisé, et revenir aux fondamentaux, c'est-à-dire à un système universel et solidaire tel qu'il a été pensé à l'origine par le Conseil national de la Résistance, pourrait être l'objectif de cette refondation de notre système de retraite. Ainsi, un euro cotisé donnera les mêmes droits à pension, quel que soit le statut : travailleurs du privé ou du public, indépendants, professions libérales, agriculteurs, tous cotiseront au même taux et pour la même durée.

La transition doit être l'occasion de renforcer la solidarité envers les plus vulnérables d'entre nous – je pense notamment aux travailleurs ayant eu des carrières heurtées et des revenus modestes, les femmes étant surreprésentées dans ces catégories. Les Français y sont prêts ; ils plébiscitent même ce regain de solidarité, réaffirmant à cette occasion leur profond attachement à un système par répartition, redistributif. La justice voudrait aussi qu'à parcours, taux et durée de cotisation identiques, nos concitoyens puissent prétendre à une pension de retraite identique. Mais comment le point cotisé s'adaptera-t-il aux aléas économiques et démographiques, aux aléas de la vie en général, pour respecter une trajectoire d'équilibre et d'équité entre l'avant et l'après retraite ?

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