De quoi s'agit-il ? De mettre à disposition des régions et des EPCI – les établissements publics de coopération intercommunale – une boîte à outils leur permettant d'accompagner leurs entreprises industrielles, que ce soit pour le recrutement, l'ingénierie, le portage des murs, l'écologie ou encore le très haut débit, pour ne citer que ces politiques.
Comment cela va-t-il fonctionner ? Il faut retenir, je crois, trois éléments centraux.
Premièrement, cette démarche est contractuelle. Comme l'a rappelé le Premier ministre, la liste des 124 territoires d'industrie n'est pas figée ni fermée. Elle a été établie en concertation avec les régions, et ce qui compte, au fond, c'est le pragmatisme et l'efficacité : c'est à l'État de s'adapter aux territoires, pas l'inverse.
Deuxièmement, ce sont les régions qui pilotent, au titre de leur mission de développement économique, en s'appuyant sur le tandem entreprises-EPCI, car il est très important que les entreprises soient les locomotives du dispositif. L'État, dans ce cadre, joue un rôle d'appui et de facilitateur.