Durant la législature précédente, la représentation nationale avait décidé à l'unanimité – c'est rare – de consentir un effort de solidarité en relevant de 75 % à 85 % du SMIC le montant minimal des pensions des non-salariés agricoles. C'était il y a près de quatre ans.
Aujourd'hui, nous sommes loin du compte. Je pense aussi, bien sûr, aux retraites des conjoints et des conjointes d'agriculteurs, dont la situation est souvent encore plus difficile.
J'avais proposé, en première lecture du PLFSS, le mois dernier, un amendement permettant de concrétiser l'engagement d'un montant de pension égal à 85 % du SMIC pour une carrière complète. Il a reçu un avis défavorable du Gouvernement, qui ne souhaitait pas d'évolution un an avant la réforme globale visant à harmoniser l'ensemble des régimes existants.
Mais la future réforme des retraites n'entrera pleinement en vigueur qu'en 2025.