Madame la ministre, vous l'avez dit vous-même, on a commencé les négociations et chacun convient qu'il faut agir. Les difficultés des grossistes répartiteurs sont bien connues. Nos collègues ont rappelé le montant de leur déficit.
Si vous annoncez qu'on baisse la taxe et qu'en même temps on va boucler les négociations, vous partirez avec un pacte de confiance. La profession verra que vous cherchez à la préserver. On a parlé de bouffée d'oxygène ; il faut la donner aux grossistes répartiteurs qui sont déjà sous l'eau, ne serait-ce que pendant quelques mois. Si la négociation est bouclée en avril, vous pourrez trouver le moyen de supprimer le dispositif en place.
Dans une négociation, on tente de faire un pas ; on se met en confiance. Votre annonce sera sûrement entendue dans d'autres domaines. Procéder ainsi me semble de bon aloi.
Ceux qui connaissent les territoires ruraux le savent, dans certaines pharmacies, les distributeurs assurent encore la distribution deux fois par jour ; à certains endroits, ils ne passent plus qu'une fois.