Merci, monsieur le président : vous vous acquittez remarquablement de votre tâche.
Les gilets jaunes ne voient pas forcément le réchauffement climatique partout ; ils sont aussi très concernés par les problèmes de santé dont il est ici question ce soir. Vous pourrez donc rapporter au ministre chargé d'établir un lien entre eux et le Gouvernement qu'il n'est donc pas forcément nécessaire qu'il leur amène deux ours comme il l'avait fait ailleurs – sans doute attendent-ils autre chose.
Pour en revenir aux choses sérieuses, vous regardant à la télévision, je me demande vraiment comment la France, le jour où elle décidera de se reconstruire, et j'espère que ce sera pour bientôt, va faire pour rouvrir la maternité de Saint-Claude, celle d'Oloron ou encore celle de Remiremont, bref ces dizaines de maternités qui ont été fermées par l'inénarrable Mme Buzyn et qui manquent déjà beaucoup aux territoires. Il faudrait commencer à plancher sur le travail titanesque qui nous restera à accomplir et sur la mise à plat – alors qu'ils sont mis à mort – des territoires. Un jour la France voudra s'en sortir.
Ce qui m'étonne, c'est qu'au fond, dans ces affaires, tout le monde soit d'accord : le préfet, le directeur de l'agence régionale de santé, ou sa directrice, dont je me demande toujours à quoi ils peuvent servir – oiseaux de mauvais augure – , le président du tribunal administratif... Bref, vous m'avez compris : il y a du pain sur la planche.