Monsieur le Premier ministre, ce n'est pas une révolution, mais ce n'est pas non plus une simple grogne. La situation est devenue socialement explosive.
Ces gilets jaunes, ce sont des lanceurs d'alerte. Ils disent quelque chose des difficultés et de la souffrance vécues par des millions de femmes et d'hommes qui partagent la même histoire, et à présent la même colère.
Ce mouvement n'appartient à personne. Quiconque tentera de le récupérer s'y efforcera en vain.
Le 02/12/2018 à 09:10, Yann Kernin a dit :
Au lieu d'attendre que les GJ ne s'organisent pour formuler leurs revendications, aidez les à le faire.
Vu la nature du mouvement, si un quelconque représentant propose une mesure ou un référendum sur une mesure, il se fera descendre en flèche du simple fait que la question ne vient pas du peuple.
Alors à la place, aidez le peuple à prendre la parole face à lui même: proposez d'utiliser le site de l'Assemblée Nationale comme plateforme de recueil de doléance et de vote en ligne sur les priorités, pour l'ensemble des français.
Le 02/12/2018 à 08:49, Laïc1 a dit :
Ils incarnent la fracture démocratique entre une élite qui dit représenter le peuple et le peuple qui sait bien qu'il n'a pas la parole.
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