Madame la députée, vous avez raison, l'habitat indigne est un fléau qui touche des milliers de nos concitoyens. Le drame de Marseille nous a rappelé combien il était d'urgent d'agir. Cela fait plus d'un an que cette majorité a pris ce sujet à bras-le-corps. D'ailleurs, ironie tragique du sort, j'ai annoncé cette grande politique publique de lutte contre l'habitat indigne, avec un certain nombre d'entre vous, à Marseille, près d'un mois avant la tragédie.
Cette politique publique repose sur deux piliers principaux. Le premier d'entre eux consiste à mener une guerre sans relâche contre les marchands de sommeil. À cet égard, je voudrais saluer le travail accompli par M. Bournazel et par un certain nombre de députés de la majorité – je pense notamment à M. Vuilletet et à Mme Louis – et de l'opposition – en particulier M. Peu ou M. Wulfranc.