Madame la députée, vous l'avez rappelé, dans la nuit du 22 au 23 novembre dernier, les forces Barkhane engagées au Sahel ont remporté un succès majeur contre un groupe terroriste dangereux, la katiba Macina. Le bilan est de trente-cinq terroristes neutralisés – et, parmi eux, leur chef. Ce succès intervient après deux autres opérations qui l'avaient précédé, quelques jours auparavant. Grâce à lui, nous désorganisons les réseaux terroristes, en nous attaquant au sommet de la pyramide, ce qui est la meilleure façon d'affaiblir les bases du terrorisme, et nous marquons des points.
Nous devons ce succès à l'entraînement de nos forces, à leur engagement et à leur courage auxquels je veux, moi aussi, rendre hommage. Nous le devons également à la préparation extrêmement minutieuse et patiente de ces opérations, à la qualité des services de renseignement et à la coordination étroite que nous entretenons avec les forces armées maliennes.
Par l'opération Barkhane, la France combat le terrorisme à sa source. Après ce nouveau succès majeur, notre pays ne baisse pas la garde et continue le combat contre le terrorisme, jusqu'au bout. Dans ce combat, nous n'agissons pas seuls. Nous continuons en effet de former et d'entraîner les forces armées des pays du Sahel, car nous sommes convaincus que la paix de l'Afrique appartient à l'Afrique.
Enfin, ce combat n'est pas seulement celui des armes. C'est aussi celui de la reconstruction, du développement, du retour de l'État, de l'éducation, de la santé. Si je puis partager une conviction, au Sahel comme partout ailleurs, ce sont les écoles qui supplanteront le terrorisme.