Malgré les engagements du Gouvernement, la réforme du reste à charge zéro laisse craindre une augmentation du coût des cotisations des complémentaires préjudiciable au pouvoir d'achat de nos concitoyens. Cela résulte de votre choix de faire financer cette réforme à la fois par l'assurance maladie obligatoire et par les complémentaires.
Si les cotisations mutualistes augmentent, cela reviendra à faire peser sur les assurés eux-mêmes le financement d'une partie de la réforme du reste à charge zéro. Nous y sommes opposés, c'est pourquoi nous souhaitons un « 100 % Sécu ». La santé est un bien commun qui relève de la solidarité nationale. À défaut de pouvoir inscrire une telle proposition à l'ordre du jour, l'amendement vise à ce que soit opérée une évaluation de la réforme en matière d'augmentation des tarifs des complémentaires et d'amélioration de la couverture santé. Un rapport devra être remis au Parlement sur ce sujet avant le 1er janvier 2022.