Je pense que quand vous évoquez une augmentation modérée, monsieur le rapporteur général, vous parlez de l'augmentation de la contribution des mutuelles mais il ne faudrait pas que cela se traduise par une augmentation, même modérée, des cotisations mutualistes. C'est un mode de financement auquel nous ne sommes pas favorables.
Vous parlez d'un 100 % santé mais dans la réforme que vous proposez, il n'y pas réellement de prise en charge à 100 %. On gagnerait à utiliser les mots justes si on veut éviter de susciter des désillusions chez nos concitoyennes et concitoyens. Je l'ai dit, en dépit de certaines réserves, je soutiens la direction dans laquelle on va mais évitons les slogans qui ont sans doute quelque effet de communication mais qui ne correspondent à aucune réalité.