Cet article concerne les familles et les retraités, qui subissent aujourd'hui une véritable double peine. La hausse de la CSG, qui touche plus de 7 millions de retraités, diminue leur pouvoir d'achat. Mais cela ne suffit pas, il faut en plus plafonner les retraites et les allocations familiales ! Vous imposez un quasi-gel des prestations sociales, qui n'augmenteront que de 0,3 % alors que l'inflation est évaluée à 1,6 % en 2018, pour un total de 3,2 milliards d'euros d'économies en 2019 et 7 milliards en 2020 sur le dos des retraités et des familles.
Parlons clairement : pour un retraité qui touche 1 500 euros par mois, le plafonnement à 0,3 % de la hausse de sa pension représentera un manque à gagner de 180 euros par an. Sur les 16 millions de retraités en France, plus de 450 000 continuent d'exercer une activité professionnelle car, disent-ils, ils ne peuvent plus suivre.
Mme la ministre des solidarités et de la santé, lors de l'examen de cet article en première lecture, avait expliqué qu'elle assumait ses choix politiques. Nous y voilà : votre choix politique aujourd'hui est de punir les retraités et les familles mais aussi de favoriser, par exemple, les demandeurs d'asile.