En effet, dans l'article 44 est dressée une liste des allocations qui seront alignées sur l'inflation et de celles pour lesquelles la revalorisation sera plafonnée à 0,3 %. Parmi celles qui bénéficieront d'une réévaluation de 1,3 % figurent les allocations pour les demandeurs d'asile. Bien sûr, on punit familles et retraités et on favorise les demandeurs d'asile !
Quand j'ai souligné cette insupportable injustice en première lecture, Mme la ministre m'a répondu que l'allocation pour demandeur d'asile était l'équivalent d'un RSA – « de petites sommes » donc. Mais, madame la secrétaire d'État, je me permets de vous rappeler que les retraités ont travaillé toute leur vie et qu'ils ont, en quelque sorte, gagné le droit de pouvoir profiter de leur vieillesse en paix. Ce n'est pas tout à fait la même chose pour un demandeur d'asile qui vient d'arriver en France et qui, outre son allocation, pourra, grâce à l'aide médicale d'État, être soigné gratuitement, ce qui est loin d'être le cas des retraités. C'est tout simplement inadmissible. Je vous demande instamment de revenir sur cette disposition qui pénalise nos familles et nos retraités.