Ce que je retiens des propos que la rapporteure vient de tenir à l'instant, c'est que nous partageons tous, sur ces bancs, la volonté de faire mieux. Ce qui peut éventuellement nous distinguer, ce sont les moyens pour y parvenir.
Nous aurons l'occasion, sur chaque article et sur chaque amendement, d'exposer nos points de vue. Mais il serait à mon sens dommage d'en faire un débat politique : il n'y a pas un groupe, pas un député, pas un membre du Gouvernement – pas un responsable politique, en réalité – qui ne veuille mieux faire en matière de lutte contre les cancers pédiatriques. Par conséquent, il est irresponsable de prétendre qu'il s'agit d'un combat politique que nous nous refusons à mener – surtout moi qui, d'une certaine façon, ai passé ma vie à cela.
La discussion que nous aurons est technique, pas politique. Elle se résume ainsi : comment pouvons-nous améliorer les textes de façon à faire mieux en ce domaine ?
Nous voulons tous faire mieux. Dès lors, en donnant au débat un ton politique, nous serions à côté de la plaque.
Je ne veux pas monopoliser la parole : l'examen de chaque article me donnera l'occasion de donner les raisons qui m'ont amenée à prendre des positions différentes de celles de la rapporteure ou de certains d'entre vous. Reconnaissons cependant ceci : 100 % des responsables politiques souhaitent améliorer la situation de ces enfants et de ces familles.