Mais, même s'il n'est pas toujours politiquement correct de le dire, il s'agit d'une très belle industrie que nous devons protéger.
En revanche, l'objectif est louable ; j'approuve l'intention de Jean-Christophe Lagarde et des autres auteurs de ces amendements : augmenter les crédits de la recherche sur les cancers pédiatriques.
Lors du budget, nous avons présenté des amendements sur ce sujet ; ils ont été à l'origine du débat que nous avons eu il y a une quinzaine de jours. Nous estimions qu'il fallait entre 15 et 20 millions d'euros pour être efficaces dans le domaine de la recherche contre le cancer pédiatrique. Le Gouvernement a bougé, il est passé à 5 millions ; nous avons pensé que ce sujet ne méritait pas une discussion mesquine, et nous avons voté ces 5 millions.
Le Gouvernement peut, sans mettre en péril les finances de l'État – et c'est bien le président de la commission des finances qui vous le dit – , trouver 18 ou 20 millions d'euros pour créer une dynamique sur la recherche fondamentale. C'était l'objectif de nos amendements, qui auraient pu être adoptés par l'Assemblée – qui ne l'a pas souhaité.