Je partage le souhait qu'exprime cet amendement de ne pas pénaliser la carrière des aidants familiaux qui ont pris un congé de présence parentale. Aujourd'hui, ils ont bénéficient déjà d'une forme de protection, avec la garantie de retrouver leur poste à l'issue du congé ou encore la protection contre toute mesure discriminante en raison de la situation de la famille, qui interdit en fait de prendre une quelconque mesure en défaveur du salarié au motif qu'il aurait pris un congé de présence parentale.
En outre, le dispositif du congé de présence parentale est déjà pris en compte pour moitié dans le calcul des droits liés à l'ancienneté, de la même façon que pour un congé parental d'éducation. Je souhaite souligner que les partenaires sociaux peuvent d'ores et déjà s'emparer de ce sujet et se montrer proactifs en la matière : à titre d'illustrations, la convention collective nationale du personnel des entreprises de transport aérien et celle de l'entreprise Disneyland Paris prévoient déjà que l'intégralité du congé de présence parentale soit prise en compte dans le calcul des droits liés à l'ancienneté.
C'est donc faisable et je m'en remets à la sagesse de votre Assemblée sur cet amendement et sur les amendements identiques.